lundi 22 septembre 2008

Obama/McCain:LaBatailleElectoraleSeDéplaceSurLeTerrainEconomique...


Obama et McCainLa bataille pour la Maison Blanche se poursuit aux Etats-Unis entre Barack Obama et John McCain. L’économie est revenue au centre des débats après le nouvel épisode de la crise financière qui handicape l’économie américaine depuis plus d’un an. Sur le terrain économique, les deux candidats sont aux antipodes : l’un étant très à gauche, l’autre plus conservateur et libéral. Face à ces différentes propositions avancées, les Américains affichent un favori : McCain, plus compétent selon eux, dans le domaine économique et les stratégies pour sortir de la crise qui touche de plein fouet les Etats-Unis. Depuis près d’un an, le pays s’enfonce dans la crise : effondrement du marché de l’immobilier, crise financière sans précédent avec des faillites à répétition, chute de la valeur du dollar et chute de la consommation. Face à cette crise, quel est le programme des deux candidats ?


Crise immobilière : John McCain rejoint Barack Obama

Face à la crise du logement qui touche en particulier les classes les moins favorisées du pays, au point que de nombreuses familles se sont retrouvées à la rue, ne pouvant plus assumer leurs remboursements, les deux candidats préconisent les mêmes remèdes. Barack Obama souhaite faciliter la conversion des prêts à taux variables en taux fixes. En effet, à cause de la crise immobilière, le taux ne cesse de varier et certains se retrouvent à rembourser des emprunts bien supérieurs au prix initial. Le candidat démocrate propose également de créer un fonds spécial pour éviter les saisies de logements en cours de remboursement.
Alors que le candidat républicain était opposé à toute intervention de l’Etat dans l’aide aux victimes des prêts à taux variables, celui-ci semble avoir changé d’avis. John McCain souhaiterait donc établir un plan favorisant la renégociation de ces emprunts trop risqués. Dans ce domaine, les deux candidats n’ont donc pas des positions très différentes étant donné la crise terrible que traverse l’immobilier.


La crise énergétique passe avant la protection de l’environnement

Depuis plusieurs mois, les Etats-Unis comme les autres pays, connaissent une crise pétrolière sans précédent, ce qui soulève de nombreux problèmes quant aux solutions à apporter. En effet, dans une logique de protection de l’environnement, les candidats pourraient se réjouir de cette hausse du prix du pétrole entrainant une économie certaine des consommateurs contraints de limiter leur achat d’essence. Ce fut le cas du sénateur John McCain, soucieux des problèmes écologiques, qui a plusieurs fois voté contre la levée du moratoire sur les forages en mer depuis 1981. Il a dû changer de position durant la campagne électorale pour différentes raisons : d’abord parce que ses électeurs souffrent de l’augmentation du prix de l’essence. Ensuite, les entreprises pétrolières, face à ce revirement d’opinion, ont accepté de soutenir financièrement sa campagne. Enfin, Sarah Palin, sa colistière, est favorable à l’exploitation du pétrole en mer, y compris en Alaska.
Barack Obama se montre également attentif à la protection de l’environnement mais doit faire face, comme son adversaire, à la réalité de la crise pétrolière qui inquiète fortement les Américains. Dans un premier temps, le candidat démocrate s’est montré catégoriquement opposé à l’exploitation des forages en mer car selon lui, non seulement cela pollue énormément mais surtout, cela n’est guère productif dans l’immédiat. Il propose donc des solutions intermédiaires aux consommateurs pour économiser l’énergie. Mais face à la hausse du prix du pétrole, il a fini par accepter l’exploitation de certains forages, en cas d’extrême nécessité.
Encore une fois, les deux candidats ont dû changer de position afin de satisfaire leur électorat et trouver des solutions à court terme pour tenter de relancer l’économie.


La relance économique : plus d’Etat ou moins d’impôts

Pour enrayer la crise économique, les deux candidats ont des stratégies très différentes : c’est avec ce dossier qu’ils se distinguent réellement l’un de l’autre. Tandis que Barack Obama souhaite que l’Etat intervienne dans de nombreux domaines et mettent en place de nouvelles taxes, John McCain au contraire souhaite alléger les dépenses de l’Etat et libéraliser davantage l’économie du pays.
Selon le candidat républicain, pour redonner du pouvoir d'achat aux Américains, il faut baisser les impôts. De même que pour relancer l’économie, il faut baisser les taxes des entreprises. Ainsi, il compte diminuer de 10% le taux d’imposition sur les bénéfices des sociétés en le faisant passer de 35 à 25%.
De son côté, Barack Obama veut encourager les entreprises qui créent du travail aux Etats-Unis. Ainsi, s’il compte supprimer complètement les réductions d’impôts pour les sociétés qui délocalisent, il veut réduire de 95% les impôts des foyers qui travaillent ainsi que les entreprises qui créent des emplois aux Etats-Unis ou qui comptent en créer. Alors que John McCain propose de baisser les impôts sur les contribuables les plus privilégiés (ceux qui gagnent plus de 250 000 dollars par mois), son adversaire au contraire souhaite aider les moins favorisés en réduisant les impôts des classes populaires et moyennes. Les retraités percevant moins de 50 000 dollars par an seraient exonérés d’impôt.


Budget fédéral : réduire le déficit ou créer un système de soins plus solidaire

La fiscalité n’est pas le seul point de friction entre les deux candidats. La question du déficit public oppose également les deux hommes. Pour équilibrer le budget (dont le déficit actuel de 490 milliards de dollars) et faire des économies, le candidat républicain prévoit de diminuer les dépenses fédérales. Ainsi, il souhaite que l’Etat diminue son train de vie, à savoir prête moins facilement d’argent pour les dépenses publiques. Il pense donc réduire les aides concernant la santé ou le chômage. En matière de santé, John McCain souhaite conserver le système actuel permettant à chacun de choisir sa couverture sociale en favorisant la concurrence.
Avec l’argent récupéré des taxes et des impôts, Barack Obama souhaite instaurer une couverture sociale accessible à tous et garantir une assurance-maladie à tous les enfants. L’objectif à terme est de créer un système de couverture maladie universelle qui obligerait les patrons à cotiser pour leurs salariés. En revanche, le candidat démocrate aborde rarement le problème du déficit et préfère mettre en avant l’idée d’un Etat plus interventionniste.

(http://www.politique.net/)

jeudi 18 septembre 2008

ChroniquesD'UnRacismeOrdinaire...

A ceux qui pensent que les préjugés sur les Noirs ne sont plus d’actualité, ces petites vidéos expliquent l'inverse.
De petits gestes du quotidien, dans l'ascenseur, en voiture, etc, qui trahissent le racisme "discret" de la vie de tous les jours...
Ces vidéos, qui s'appellent "Now you know", ont été réalisées par "Reckless Tortuga", un collectif de jeunes acteurs de Los Angeles.

Dans l'ascenseur...

Traduction (approximative): "Bonjour, toutes les 45 secondes, un Noir entre dans un ascenseur et une stupide fille blanche s'accroche à son sac à mains comme à sa vie. Maintenant vous pourriez croire que nous ne le remarquons pas. Vous avez tort. Alors que vous croyez vous protéger vous-même, en vérité vous êtes en train de provoquer une attaque sauvage. Cela me donne envie d'arracher votre sac à mains violemment et vous botter vos fesses de raciste. Pourtant cela ne va pas arriver. Mais je vais vous dire ce que je vais faire..., idiote''

En voiture...

Pour les non-anglophones, le narrateur rappelle que cette mésaventure lui est arrivé trois fois en une semaine, alors qu'il est tranquillement en train de savourer son café du matin au volant. Il regrette que la conductrice pense qu'il peut avoir un pistolet...

Source : www.lepost.fr

mercredi 17 septembre 2008

LERégime...

IKE...

From orbit...


Aftermath (Conséquences)
Ils ont morflés au Texas...

lundi 15 septembre 2008

Fear=Gun


Mais on peut toujours espérer :

STOP THE BULLETS, KILL THE GUN...

dimanche 14 septembre 2008

QuelEstLeRôleDuVice-PrésidentAuxEtats-Unis???

Vice président des Etats-UnisBarack Obama et John McCain ont choisi leur colistier. Le candidat démocrate, qu’on accuse souvent d’être inexpérimenté, a choisi Joe Biden, sénateur d’expérience, élu depuis 35 ans. Le candidat républicain, dont l’âge et le conservatisme handicapent son discours sur la nécessité du changement en politique, a choisi Sarah Palin, sénatrice de l’Alaska et nouvelle star des médias depuis sa nomination. Si l’un ou l’autre des candidats l’emporte, le colistier deviendra alors vice-président des Etats-Unis d’Amérique. Mais à quoi sert un vice-président ? Comment est-il choisi ? Quel est l’impact de ces nominations à deux mois de l’élection présidentielle ?

La fonction de vice-président, définie par la Constitution

Le vice-président a un rôle extrêmement réduit : il n’a pas de rôle exécutif, il n’est que le président ex officio du Sénat, c’est-à-dire qu’il préside le Sénat. Son rôle se limite au domaine de la procédure judiciaire. Parfois, le Président des Etats-Unis peut attribuer au vice-président davantage de fonctions, mais cela n’est pas inscrit dans la Constitution. Il n’est qu’un simple agent du Président, exécutant des missions pour son compte. En cas d’égalité entre les partis au Sénat, le vice-président a tout de même un rôle à jouer pour éviter le blocage de la Chambre haute : il peut intervenir et donner sa voix.
Le second rôle du vice-président est de remplacer le président en cas de vacance du pouvoir, comme le président du Sénat en France.


Le choix délicat d'un vice président

Il n’est guère facile de choisir son vice-président car celui-ci ne doit être ni trop présent au cours de la campagne électorale ni trop en retrait. Pour élargir l’horizon de son électorat, bien souvent, le candidat a tout intérêt à choisir un « ticket », avec qui il ne partage pas tout à fait les mêmes idées. Il peut également choisir un « ticket » qui possède des qualités propres à palier ses faiblesses. L’essentiel est de se répartir les rôles : en l’occurrence, le « ticket » doit mettre en avant le candidat, le défendre sans se mettre en avant et attirer à soi les médias. Il se cantonne essentiellement au rôle de second couteau.
Pourtant, les Américains affirment que le choix du « ticket » est primordial puisqu’il influence pour une bonne part leur vote. Le candidat à l’élection le sait d’autant plus que la plupart des vice-présidents se sont ensuite présentés à la présidentielle et ont été élus. C’est le cas, par exemple, de George Bush père en 1988. Plusieurs vice-présidents sont également devenus présidents à la suite du décès, de la démission ou de la destitution du président. C’est le cas, par exemple, de Gerald Ford, qui a remplacé Richard Nixon en 1974 après le scandale du Watergate.


Joe Biden, l'antidote d'Obama contre McCain

Le 23 août dernier, Barak Obama a désigné Joe Biden comme son colistier. La nouvelle a surpris mais a été accueillie avec enthousiasme par les militants. En effet, le sénateur du Delaware est l’ancien rival des primaires de Barack Obama.
Sénateur depuis 35 ans, président de la commission des affaires étrangères, Joe Biden possède une grande expérience de la politique et connaît parfaitement les dossiers qui seront abordés au cours de la campagne. Il est l’allié idéal pour un Barak Obama encore jeune en politique. Il saura comment mettre en difficulté le rival républicain, John McCain. Barak Obama l’a choisi également parce qu’il connaît très bien le Congrès : il pourra donc lui être utile au moment de faire adopter les différentes réformes prévues dans son programme présidentiel.
Enfin, Joe Biden est assez populaire : son drame familial émeut les Américains. Dans un accident de voiture, il a perdu sa femme et sa fille, ses deux garçons sont dans le coma. Depuis près de 35 ans, il ne cesse de leur rendre visite à l’hôpital, faisant la navette chaque jour entre Washington et Wilmington, la capitale du Delaware. Ce geste paternel est perçu de façon très positive auprès des électeurs.


Sarah Palin, le choix surprenant de John McCain

Le choix de John McCain a surpris tout le monde. Vendredi 29 août 2008, devant les militants républicains, le candidat a annoncé que Sarah Palin serait sa colistière. La nouvelle a été reçue avec enthousiasme : Sarah Palin est une femme, de 44 ans, très chrétienne. Grâce à ce choix, John McCain a élargi son horizon électoral : la droite chrétienne s’est ralliée à lui, et les partisans d’Hillary Clinton pourraient trouver en cette femme un motif supplémentaire pour franchir le pas d’un vote républicain. Signe que le choix de Sarah Palin a relancé la campagne des républicains, les donations ont immédiatement augmenté : en deux jours seulement, 7 millions de dollars ont été versés pour financer la campagne.
Après l’annonce du nom de la colistière de McCain, les journalistes se sont intéressés à la personnalité de Sarah Palin et dès le 1er septembre, elle a été au centre d’une polémique : sa fille de 17 ans est enceinte de cinq mois. Cette découverte ne correspond guère à l’image chrétienne que la famille Palin souhaite se donner. Le scandale éclate aussitôt dans le pays puritain et différentes rumeurs courent à présent sur Sarah Palin. Une enquête concernant la démission d’un chef de police mettant en cause la colistière est ouverte. Le rapport de commission d’enquête est prévu seulement quelques semaines avant la présidentielle.
Pour autant, l’attraction que suscite Sarah Palin et les récentes enquêtes d’opinion montrent qu’après les polémiques des premiers jours, le choix de John McCain s’avère payant. Il a relancé la campagne, les deux candidats sont revenus à égalité. Et face à la déferlante Palin, Barack Obama peine à trouver la parade. Dans une élection à l’issue incertaine, le choix d’une vice-présidente va-t-il faire définitivement pencher la balance ?

(http://www.politique.net/)

jeudi 11 septembre 2008

deuxième effet Kiss Cool...

ou plutôt boomerang... voir l'image en cliquant sur le titre.
sacré Ike, il nous revient par le Nord!
Bon cette fois on reste, mais pas d'école demain, c'est fermé. On a rentré tout ce qui risquait de s'envoler et on va rester sagement dans la maison.
Plutôt big le lascar... Il couvre près de la moitié du Golfe du Mexique.

Sa progression quasi en direct live :